Le 16 février 1824, le simple cube de grès fut érigé en tant que pierre royale en l’honneur du premier roi de Bavière, Maximilien 1er (1799 -1825), à l’occasion du 25e anniversaire de son règne, au milieu d’un jardin royal joliment aménagé, comme le montre le cadastre primitif de 1846.
Ce jardin se trouvait sur une colline dans la commune de Kindsbach, Schuhmacherwoog, à l’ouest d’Einsiedlerhof.
Les inscriptions suivantes sont gravées dans la pierre : „Dem Vater seines Volkes Maximilian Josef I. König von Bayern, D.16ten Febr.1824 – Unsterblichkeit gibt seinem Namen die Geschichte – Liebe und Treue bewahren ihm die Herzen der Bayern – Dem Geber der Verfassung vom 26ten Mai 1818″ (« Au père de son peuple Maximilien Joseph Ier, roi de Bavière, D.16 février 1824 – L’immortalité donne à son nom l’histoire – L’amour et la fidélité lui gardent le cœur des Bavarois – Au donateur de la Constitution du 26 mai 1818 »).
Lorsqu’il est question de la loi fondamentale allemande, il convient de rappeler que ce roi fut le premier régent à donner une constitution à un grand pays allemand. Comme le Palatinat faisait alors partie du royaume de Bavière, il n’est pas étonnant qu’un tel monument ait été érigé ici à l’occasion de l’anniversaire du règne de ce roi très apprécié du peuple.
L’érosion ultérieure du sable a détruit le site et mis en danger l’emplacement du monument. L’administration du district de Landstuhl, en tant qu’autorité compétente en matière de protection des monuments, interdit alors l’enlèvement du sable et s’efforça de faire déplacer la pierre, ce qui fut fait par la commune de Kindsbach.
Le 9 juillet 1937, le monument fut hissé sur son nouveau socle près de la maison forestière, à proximité de la Kaiserstraße, lors d’une cérémonie officielle.
Le bloc de pierre n’est pas sorti indemne du troisième changement d’emplacement en 1959. Des parties de la partie inférieure du bloc se sont détachées et n’ont pas été remplacées.
Aujourd’hui, le témoin muet de l’époque se trouve devant la maison de retraite, au pied du pont ferroviaire.
Extrait ; source : Heimatbuch der Ortsgemeinde Kindsbach p. 112 f – auteur Leo Habelitz
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